À Londres, une Fashion Week Automne-Hiver 2024-2025 intéressante, mais sans prise de risque. 

À la Fashion Week Automne-Hiver 2024-2025, les créateurs Londoniens ont dévoilé des collections aux couleurs parfois excentriques, aux matières versatiles et aux imprimés audacieux. Cependant, les coups d’éclats individuels n’ont pas remédié au manque de prise de risque global.

Des podiums colorés :

Crédit : VogueRunway

Si dans les rues de la capitale anglaise, le temps était à la pluie et à la grisaille, sur les podiums, la couleur était de mise. Des vestes coupe-vent bleu électrique aux jupes rose fuchsia en passant par les ensembles aux multitudes de jaune, les designers londoniens ont fait preuve d’audace en utilisant des couleurs vives. Ton sur ton ou imprimés aux couleurs incisives, la large palette de couleurs a permis de donner de la vitalité aux collections et de magnifier les différentes matières. Jonathan Anderson nous a présenté une collection qu'on pourrait décrire comme "chic grand-mère". Des pantoufles en peau de mouton retournée étaient notamment présentes.

Jouer avec les matières et les textures : 

Durant cette fashion week londonienne, les designers ont joué avec les matières et les textures. Ensembles en laine surdimensionnés, jupe en tulle XXL, haut transparent en dentelle chez Dilara Findikoglu ou fausse fourrure pour la maison Rocha, les superpositions ont permis de faire varier les effets, donnant des looks à la fois travaillés et surprenants. Simone Rocha a abandonné l'esthétique sucrée pour une collection à la fois royale et sombre, les fourrures pourraient-elles être la nouvelle obsession après les Crocs ?

Crédit: VogueRunway

Imprimés et motifs  : 

À Londres, les motifs et les imprimés étaient bien présents. Les designers ont présentés des motifs variés : fleurs XXL sur tulle transparents chez Erdem, pois blanc sur fond rouge chez Molly Godard ou imprimés géométriques sur fond délavé chez Ahluwalia, ajoutant ainsi, une touche animée aux différents looks.

Crédit: VogueRunway

Londres ne prend pas de risque ! : 

Si le coup d’éclat de la semaine fut, bien évidemment, Dilara Findikoglu, qui a clôturé le troisième jour avec un défilé théâtral, suivant ainsi les traces du dernier défilé de Margiela. Hari Nef ouvrait la soirée vêtue d'une tenue imprégnée des codes de l'officewear, mais réinterprétés. La Fashion Week londonienne s'est avérée quelque peu décevante, surtout à l'occasion de son 40ᵉ anniversaire. Loin de la fougue et de l’originalité qui faisait sa réputation dans le passé.

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