Les dating apps : une nouvelle façon d’aimer?

L’amour nous concerne tous, un jour dans notre vie on a aimé, on aime et on est aimé. Dans un monde qui change, il est difficile de trouver sa paire. Certains utilisent les médias sociaux, plus particulièrement les applications de rencontres. En 2012 Tinder a été créé par Sean Rad, Joe Munoz, Justin Mateen, Alexa Mateen, Dinesh Moorjani, Jonathan Badee et Whitney Wolfe Herd. Selon BPI France, en 2020 72,7 millions d’utilisateurs utilisaient les applications de rencontre. Avec le temps, le chiffre ne fait qu’augmenter. 

Les nouvelles plateformes de rencontre permettraient-elles de trouver l’amour? Selon une étude de Statista, 30% des français utilisent les applis de dating. Comment Tinder, Bumble, Meetic et autres ont réussi à conquérir le cœur de tous ces gens?

“Ça booste l’égo, tu te rends compte que plein de gens te désirent” raconte Laura interviewée par la rédac. Basé sur des matchs mutuels, certaines apps comme Tinder permettent de voir le nombre de personnes qui ont donné un like (soit un j’aime) à ton profil. En entrant dans l’application, vous avez accès à de nombreux profils plus ou moins loin de chez vous : swipe gauche c’est non, swipe droite c’est oui. Satisfaisant de choisir qui l’on veut quand l’on veut.

match nul

Ça y est, deux personnes s’apprécient mutuellement, ils peuvent enfin discuter. L’excitation et l’addiction commencent à arriver, vous rencontrez de nouvelles personnes que vous n’aurez jamais rencontré en réalité. Seulement voilà, les matchs c’est pas tous les jours alors vous commencez petit à petit à perdre confiance en vous. Laura nous confie “ la confiance en soi peut dépendre de la validation des autres, c’est pas terrible.” mais encore “c’est stimulant mais ça entraine de la dépendance”. Ce nouveau moyen de rencontre est plus facile pour les plus timides ou ceux qui ne trouvent pas le bonheur dans la réalité mais il peut s’avérer dangereux ou destructeur notamment à cause de cette addiction que la plateforme entraîne mais aussi par les nombreuses déceptions possibles comme Anaïs, mannequin de 21 ans, a pu rencontrer : “J’y allais 3 fois par semaines environ, des fois plus ça varie. Étant donné qu’on ne sait jamais trop qui on a en face de nous on peut se faire piéger. On peut recevoir des dicks pics (photos nues d’un homme), des messages désagréables et on peut tomber sur des gens qui ne veulent que du sexe, on se sent comme un objet, c’est de la surconsommation des gens.” Ces dating apps sont elles un fardeau pour l’être humain? Ne donnent-elles aucune chance au véritable amour?

Ce soir c’est match

Pas d’inquiétude, ne désespérez pas il n’y a pas que de mauvaises rencontres ! Jérémy, écrivain d’une vingtaine d’années avoue “ Au départ je ne cherchais pas du tout de relation sérieuse, et puis j’ai rencontré quelqu’un. On s’est vu plusieurs fois, puis on est tombé amoureux. Aujourd’hui ça fait un an qu’on est ensemble.” Comme quoi un swipe peut changer les choses. Nous ne sommes pas condamnés à être objetisés. Les rencontres ne se basent pas que sur du sexe même si de premier abord beaucoup d’utilisateurs utilisent ces plateformes à cet effet. Anaïs déclare avoir toutefois eu de belles rencontres et qu’elle continue à rester sur ces applis car ça reste toujours sympa. Les rencontres spontanées perdurent, l’imprévisible est toujours attirant, les 70% de français  n’utilisant pas ces applis font honneur à la règle! “Les rencontres spontanées sont les meilleures, on a pas le stress de se dire qu’on va en date”.  L’amour est une question de temps, et chacun est libre de faire ce qu’il entend alors, sortez couverts mais dans le respect et le consentement. Alors à vos swipes, mais pas trop!

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