Charlotte Fever : Électro-pop, Plaisir, Paris

Crédit photo : Emma Birski

Après la sortie de leur nouvel album « Paris Cyclone » sur le Label Riptide Records, le 10 novembre 2023, les Charlotte Fever préparent une série de dates en France pour 2024. Le 22 février 2024 à la Maroquinerie de Paris, pour l’occasion, nous avons interviewé le duo Electro-pop formé par Alexandre Mielczarek et Cassandra Hettinger. 

 

PRSNA : D’où vient le nom de votre groupe, Charlotte Fever ? 

« Charlotte est notre amie, elle était présente lors de la création de notre premier morceau. En hommage à elle et à cause de son état, l’idée nous est venue d’appeler ce morceau « Charlotte Fever », puis, au moment de la création de notre duo, nous avons décidé de baptiser notre groupe ainsi également. » Déclare Alexandre. 

PRSNA : Comment vous êtes-vous rencontré ? 

« Durant mes études en école de musique, j’ai fait la rencontre du bassiste de l’ancien groupe d’Alexandre. J’aimais beaucoup leur travail, j’allais les voir en concert. Un jour, il a eu besoin de quelqu’un pour faire des chœurs, nous avons alors commencé à collaborer musicalement, étant déjà amis depuis un certain temps. À la fin de son groupe, Alexandre et moi avons finalement décidé de s’associer et c’est comme ça que notre duo est né. » Nous raconte Cassandra. 

PRSNA : Quelles ont été les intentions dans la création du nouvel album ? 

Alexandre prend la parole : « Nous souhaitions rassembler nos expériences des trois années de création de cet album. Les sujets étant la plage, les femmes et les hommes nus, les paysages idylliques, nos histoires d’amour personnelles, celles des films, que l'on a vu… Avec pour désir d’amener des ondes positives et de la fête. » Cassandra ajoute :  « On s’est toujours dit qu’on voulait faire sortir les gens de la grisaille et grâce à la musique, par la même occasion, en sortir nous-même. »

PRSNA : En quoi le projet « Paris Cyclone » est-il représentatif de votre évolution musicale ? 

– Alexandre nous explique que l’organisation et la spontanéité ont beaucoup changé grâce à l’expérience : « On s’est professionnalisé très très vite avec Cassandra. Sachant grâce à nos expériences passées ce qui nous empêchait de nous qualifier musicalement. » Cassandra précise : « Nos expériences nous ont beaucoup appris, aujourd’hui, nous sommes intermittents, nous choisissons de manière plus pondérée notre entourage et nos choix sont plus orientés, nous savons mieux ce qui nous correspond et ce qui ne nous convient pas. »

PRSNA : Trois mots pour décrire votre nouvel album ? 

– « Insulaire, solaire et holographique. » 

PRSNA : Comment se sent-on trois jours avant de monter sur scène ? 

– « On ne réalise pas trop, on est très concentrés sur ça pour l’instant comme une grosse fête donc on prépare, je pense qu’on réalisera sur le moment. »

PRSNA : Quels sont les morceaux que vous aimez/avez hâte d’interpréter sur scène ? 

– « Plage Convexe, c’est un morceau qu’on a beaucoup travaillé en studio et qui rend particulièrement bien en live. » Selon Alexandre. Quant à Cassandra, c'est le titre Pampa : « On a beaucoup d’échanges de ligne mélodiques au Synthé avec Alex, et j’aime ce moment qu’on partage, il est souvent ressenti par le public. »

PRSNA : Est-ce que vous préférez le travail de studio ou celui de la scène ? 


– « Les deux sont aussi excitants, mais je pourrai passer plus de temps en studio qu’à travailler en live, car le studio est une recherche quotidienne dont je ne peux pas me lasser. On peut s’habituer aux applaudissements, pas à une chanson dont on est fiers. » Se confie Alexandre. 

Cassandra poursuit : « Pour ma part, j’aurais sans doute dit la scène il y a quelque temps, mais ne faire qu’un des deux ne me conviendrait pas du tout, je dirai que je préfère le live, mais sans studio, c’est inconcevable. »

PRSNA : Qu’est-ce qui compte le plus pour vous quand vous êtes sur scène ? 

– « S’amuser. Si Alexandre et moi prenons du plaisir sur scène, le public suivra et s’amusera avec nous. C’est aussi très difficile de s’amuser sur scène. » Alexandre nous parle en d’autres termes de ce sujet : « Si on ne ressent pas l’énergie, ça ne fonctionne pas. Ce que l’on entend, ce que l’on ressent, les lumières, la personne avec qui on est sur scène, toutes ces choses rassemblées créent un équilibre qui rend possible la transmission d’énergie au public. »

PRSNA : Comment trouvez-vous votre public parisien ?

– « Ils sont cool et plutôt discipliné. » Selon Alexandre. 

– « À Paris, les gens ont un accès à la culture qui est facile, ce qui donne à notre public parisien un regard plus pointu sur la musique. » Conclue Cassandra. 

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